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BIO

        Le choix de danser plutôt que d'étudier à l'université est devenu évident quand j'étais au Lycée. Après le bac, je fais une rencontre décisive, qui m'a ouvert les yeux autrement sur le monde, Vendetta Mathea, directrice du Centre Chorégraphique La Manufacture.

Avec La Manufacture Cie, j'ai commencé à voyager en Chine, en Martinique, à New York.

Je me suis sentie libre, en mouvement, car vivante !

J'y ai pris goût. J'ai cheminé sur les routes du monde grâce à la danse, sentant vibrer la vie jusque dans mes cellules.

J'ai tourné en France avec les spectacles de rue de la Cie Artonik, avec les shows de Cies de Cabaret et de Revue Parisienne, ainsi qu'avec les spectacles jeune public de la Cie Carré Blanc sur les scènes nationales et internationales. J'ai transmis (France, Maroc, Afrique du Sud), j'ai fait des découvertes et des retrouvailles incroyables (Alaska), j'ai rencontré de nouvelles cultures qui ont bouleversé mes habitudes (Bénin, Colombie, République Tchèque,  Kerala).

J'ai aussi simplement partagé la rue en marchant avec les piétons, ou en m'entrainant avec les B.boys (France, Cuba, Belgique).

Être sur scène, sur l’herbe, dans la rue, peu importe. Le plus important est l'échange, le partage avec les gens.

Et l'essentiel, c'est Danser la vie

En 2020, durant le confinement, l'urgence à dire s'est manifestée. Les mots ont jailli, sur papier d'abord, avant de pouvoir prendre leur vraie place, sonore,  celle de la parole. 

Les mots sont devenus comme des corps, avec une consistance similaire aux muscles, les rendant palpables, vivants.

Ainsi le mot a permis d'exprimer le mouvement, le ressenti, l'émotion du moment.

Aujourd’hui le conte s’impose par sa corporalité verbale et son urgence à transmettre.

Le langage du corps sert la parole.

La parole porte l'expression corporelle.

Le souffle relie la langue et le mouvement.

J'ai enfin trouvé la reliance de tout ce que j'ai traversé, fait, joué, vécu... Je me sens enfin complète par l'alliance de la voix et du corps.

Ma vitalité et ma créativité sont nourries par le voyage et les rencontres humaines.

Alors je continue à voyager, avec l'élan du cœur, la pulsion du corps, l'envolée de mon imaginaire.

PORTRAIT DE CONTEUSE

http://www.frequencemistral.com/Portrait-de-conteuse-Suzel-Barbaroux_a13456.html

Extrait de 'Vivez, Osez!' d'Emanuela Carl, conté par Suzel Barbaroux

00:00 / 11:27

J’ai baigné dans les arts dès l’enfance, en famille, entourée

par la peinture, la sculpture, la musique et la danse.

Grâce à mon beau-père professeur de clavecin,

Martial Morand, mes doigts ont vite

joué  de   la  musique   baroque.

Ma voix a chanté du grégorien

au répertoire d’opéra. Et mes

pieds ont, grâce  à ma mère,

foulé les planchers de la danse.

Tout cela au Conservatoire de Saint-

Étienne et d'Aurillac, à la Maîtrise de la Loire et à La Manufacture.

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